Comment travailler avec un illustrateur ?
qu’est-ce qu’un illustrateur freelance ?
comment vivre de l’illustration ?
Tout, vous serez tout, sur mon activité d’illustrateur !
L’illustration, un métier
En quoi consiste le métier d’illustrateur ?
Pour faire court, mon rôle consiste à traduire et valoriser une idée ou un message en image dans un style d’illustration qui m’est propre et pour lequel on m’a choisi.
La plupart du temps mon travail répond à un cahier des charges précis mais il peut m’arriver d’avoir entièrement carte blanche. Ces deux cas de figure sont stimulants, l’essentiel est que je puisse apporter ma touche de créativité et ma sensibilité tout en satisfaisant la demande de mon client. C’est un travail de collaboration où les notions d’échange et d’écoute sont très importants, l’expérience doit être enrichissante pour les deux parties avec pour objectif la satisfaction du client et de son public.
Qu’est ce qu’un illustrateur freelance ?
Un illustrateur freelance est un professionnel indépendant qui travaille pour son propre compte et qui propose ses services d’illustration à des clients ou à des projets spécifiques. Contrairement à un illustrateur salarié qui travaille pour une entreprise ou une agence, un illustrateur freelance exerce son activité de manière autonome, en gérant lui-même ses clients, ses projets, ses horaires et sa tarification.
Quelle est votre statut ?
Je suis artiste-auteur, j’exerce en indépendant en tant qu’illustrateur freelance.
Mes revenus d’artiste-auteur sont soumis au régime de sécurité sociale des artistes-auteurs.
Je règle mes cotisations sociales auprès de l’URSSAF
Je dispose donc d’un numéro SIRET pour exercer mon activité d’illustrateur, vous le retrouverez sur vos devis et factures.
Faire appel aux services d’un illustrateur
Je recherche un illustrateur freelance pour mon projet, comment être sûr que vous êtes le bon ?
Pour le sérieux et les compétences, mes 18 ans d’expérience et les nombreux projets que l’on m’a confié témoignent pour moi. Le principal est que mon style d’illustration convienne bien à vos objectifs.
Pour vous assurer de tout cela, je vous invite à consulter mon portfolio d’illustration
Quels types de projets illustrez-vous ?
Ils sont variés, pour mon grand plaisir : la publicité, la presse, l’édition… Mes illustrations sont destinées aux support print et web. Les demandes se succèdent et ne se ressemblent pas, c’est ce que j’apprécie dans mon métier !
Voici une liste non exhaustive des prestations que je peux offrir en tant qu’illustrateur freelance :
Illustrateur pour la communication des entreprise et des collectivités, la publicité :
- création et illustration de mascottes
- illustration d’affiche
- illustrations pour PLV, packaging, plaquettes, brochures, flyers…
Illustrateur pour l’édition et la presse :
- illustrations de carte d’art et d’articles de papeterie
- illustration de couvertures de livres
- dessin de presse
- illustration pour l’habillage d’objets et la décoration…
- illustration de jeux de société
Illustrateur pour l’édition et la presse jeunesse :
- illustration de livres jeunesse
- illustrations pour la presse jeunesse : histoires, jeux…
- jeux et jouets
Comment obtenir un devis ?
Il suffit de contacter mon agent d’illustrateur Patricia Lucas, qui se fera un plaisir de répondre à vos demandes et étudiera votre projet avec moi afin de vous fournir un devis. Avant cela vous pouvez bien entendu me contacter si vous avez des questions ou souhaitez simplement un échange de vive voix, le contact humain est important !
Comment se déroule la collaboration entre client, agent et illustrateur ?
Mon agent intervient en amont et en aval du projet : c’est avec elle que se gèrent les devis, les contrats puis la facturation du projet ou la collecte des droits d’auteurs.
La partie création se fait en direct entre le client et moi-même.
Travaillez-vous gratuitement ?
Non, je ne travaille pas pour des prunes. Illustrateur est un métier, comme maçon, chirurgien ou ingénieur en moule à tarte. C’est ma source de revenus pour laquelle je paie des charges et, loin du cliché de l’artiste qui vit d’amour et d’eau fraîche, je ne vis pas dans un grenier. Pas totalement vénal, je participe en revanche volontiers à des projets d’expositions, des collaborations avec d’autres artistes. Il m’arrive de travailler bénévolement pour des projets qui me tiennent à cœur.
Je ne fais pas d’essai gratuitement, mon portfolio témoigne de mes compétences. Je vous invite à découvrir cet article sur le travail gratuit des créatifs freelances.
Mon parcours d’illustrateur
Quelle formation avez-vous suivi pour devenir illustrateur ?
J’ai suivi une formation en Arts Appliqués à Antibes puis un BTS Communication Visuelle à l’ENSAAMA (Olivier de Serres) à Paris. Ces études m’ont permis de m’initier à de nombreux domaines comme le design, l’histoire de l’art ou le graphisme. Surtout j’y ai appris à avoir une certaine ouverture d’esprit et à avoir l’envie d’apprendre par moi-même.
J’ai ainsi découvert le logiciel adobe illustrator en autodidacte. Plusieurs stages en agence de publicité m’ont fait connaitre le fonctionnement du travail de directeur artistique avec qui je suis souvent amené à collaborer en tant qu’illustrateur freelance.
Comment avez-vous appris à dessiner ?
Je dessine depuis l’enfance. Mes études en écoles d’art m’ont permis d’acquérir certaines bases comme le dessin en perspective et de m’essayer à diverses techniques. En dehors de cela je n’ai jamais suivi de cours de dessin, cela m’aurait pourtant sûrement fait gagner du temps. Et il me reste beaucoup à apprendre. Le secret ultime : la pratique, la pratique et encore la pratique. Et une bonne dose d’observation également.
savoir dessiner est une chose, trouver son style en est une autre, tout autant, sinon plus importante, surtout quand on est illustrateur professionnel. Votre style c’est ce qui fait que l‘on fait appel à vous et pas à un autre pour un projet précis.
Comment avez-vous commencé votre carrière d’illustrateur ?
Un peu par hasard ! J’étais en stage dans une grande agence de publicité parisienne dans le but de devenir directeur artistique. Un jour quelqu’un est entré dans le bureau où je travaillais, il avait besoin d’un illustrateur pour des affiches et savait que je dessinais. Et vous savez quoi ? Il s’est débrouillé pour que je sois payé comme un « vrai » illustrateur, contre l’avis d’autres personnes. En tant que stagiaire j’étais payé le strict minimum, à l’époque ça devait faire un peu moins de 300€ par mois alors qu’il était fréquent que je travaille jusqu’à 21, 22, 23h… voire 1h du matin.
J’avais une vraie rémunération pour exercer ma passion du dessin ! Cela m’a fait pas mal réfléchir, la pratique du dessin me manquait et le milieu de la publicité m’attirait moins. C’est ainsi que j’ai décider de revenir à ma première passion et commencer ma carrière d’illustrateur freelance. D’ailleurs la rémunération que j’ai reçue pour les illustrations d’affiche m’aura permis d’investir dans mon matériel. Mon grand regret : ne jamais avoir remercié à sa juste mesure la personne qui a fait que je sois payé pour cette mission qui aura eu tant d’impact sur ma vie.
J’ai pris un peu de temps pour me constituer un bon portfolio d’illustration puis j’ai commencé à contacter des agents d’illustrateurs. Deux agents étaient intéressés par mon style mais le premier souhaitait y apporter de petits changements pour coller à la tendance du moment et j’avais un bon feeling avec le second : ainsi est née ma chouette collaboration avec Patricia Lucas !
Ma technique d’illustration
Quels sont les outils que vous utilisez pour créer vos illustrations ?
Mes créations sont des illustrations numériques vectorielles : je travaille sur mac avec une tablette graphique et le logiciel Adobe Illustrator.
Illustrator est un logiciel que j’affectionne énormément et avec qui j’évolue depuis mes débuts. J’ai découvert ce programme en autodidacte alors que j’étais étudiant, avec mon premier ordinateur, un iMac G3 bleu turquoise avec un disque dur de 6 Go… ça remonte ! Je lui avait rapidement adjoint une (toute) petite tablette graphique, une wacom format A6
J’ai conservé au fil des années le combo iMac + wacom + adobe illustrator mais les versions se sont confortablement améliorées, particulièrement avec la tablette qui est passée à un écran intégré de 27 pouces.
Je réalise mes premières ébauches directement sur illustrator même si un bon crayon à papier n’est jamais loin pour tester quelques gribouillis.
Pourquoi travailler en illustration numérique plutôt que traditionnelle ?
Je consacre mon travail professionnel à l’illustration numérique, j’avoue honteusement que mes feutres, crayons aquarelles et tubes d’acryliques prennent la poussière. Mais qui sait, je mixerai peut-être un jour les deux ! J’en ai l’envie.
Le gain de temps
Pour un illustrateur freelance, l’illustration numérique peut offrir un gain de temps considérable. Quand on sait les heures que l’on peut passer à son bureau pour illustrer une seule image, gagner du temps permet de rentabiliser son activité.
En numérique on dispose de tous ses outils en quelques clics rapides, il ne faut pas préparer des couleurs ni attendre qu’elles sèchent pour avancer.
Les corrections et modifications sont beaucoup plus aisées à corriger.
L’envoi des illustrations au client se fait aussi en quelques secondes, pas besoin de scanner ou d’envoyer ses originaux par courrier.
La souplesse
On l’a vu, corriger et modifier une illustration est aisé en numérique. Sur illustrator je peux très facilement déplacer un éléments, changer sa taille, modifier ses couleurs… Cela me permet d’expérimenter rapidement différents effets visuels, de tester des cadrages, des compositions.
J’aime travailler sur la couleur : en numérique je peux subtilement affiner chaque teinte.
La reproduction et la distribution
illustrator permet de créer des images vectorielles que l’on peut redimensionner sans aucune perte de qualité. C’est un outil parfait pour créer des images destinées à être reproduites sur n’importe quel support. Mes illustrations peuvent être facilement partagées en ligne, imprimées à la demande ou utilisées dans divers supports numériques tels que les livres électroniques, les sites web, les applications, etc.
Quelles sont les étapes de votre travail de création ?
1 Le planning
Nous convenons mon client et moi-même d’un planning tenant compte de ses besoins et mes possibilités.
2 Le brief
J’étudie d’abord le brief et/ou le rough que l’on me communique. Je peux demander des renseignement complémentaires, apporter éventuellement mon analyse pour perfectionner le projet et je m’assure que la demande soit bien claire, qu’il n’y ai pas de confusion possible qui pourraient nous faire perdre du temps.
Si c’est à moi de trouver une idée, un concept, je m’installe confortablement munis d’un crayon et d’un carnet à la recherche de l’idée du siècle qui pourra finalement surgir… lors d’une promenade ou sous la douche ! Je soumets mon idée oralement ou à l’aide d’un petit croquis afin de la faire valider.
3 Documentation
Avant de créer une illustration, j’effectue souvent des recherches pour me documenter sur le sujet, comprendre les détails techniques et esthétiques, et m’inspirer de différentes sources.
4 Esquisses
Vient ensuite le temps de l’esquisse que je réalise directement sur illustrator puisque le logiciel me permet de retoucher aisément ma composition ou mes couleurs…
5 La finalisation
Cette étape validée je passe à la finalisation : je travaille les détails, j’ajoute du volume à l’illustration par des jeu d’ombres et de lumières.
6 La remise des images finalisées
Les éventuelles dernières corrections apportées, je prépare mon fichier HD avec toutes les spécifications techniques nécessaires.
Mon style d’illustration
Comment décririez-vous votre style artistique ?
Mon style graphique en illustration vectorielle se distingue par son utilisation de formes rondes et colorées, créant ainsi un univers joyeux et chaleureux. Mes dessins teintés d’humour dégagent une pointe de naïveté, ce qui les rend accessibles et attrayants pour un public jeune ou familial. Mon objectif est de vous proposer une esthétique ludique et énergique, où les couleurs vives et les formes douces se combinent pour créer des illustrations dynamiques et engageantes.
Pourquoi avoir choisi ce style d’illustration ?
Le style est un reflet de notre personnalité
Je ne sais pas si c’est un choix, je pense que mon style s’est imposé naturellement même si je l’ai construit consciemment. Cela peut paraître paradoxal. Je pense que notre culture, nos influences et notre expérience de vie nous poussent dans une direction et que l’on peut juste bifurquer ou choisir de s’arrêter pour approfondir un style ou une technique.
Je suis du genre perfectionniste (ce qui me fait parfois perdre pas mal de temps) et le logiciel adobe illustrator qui permet de créer des images parfaitement nettes et lisses, retouchables à l’infini, m’a séduit.
Le monde dans lequel nous vivons me semble à la fois terriblement grave et totalement absurde. En réaction, j’ai eu envie de créer un univers qui soit un cocon réconfortant, avec des illustrations aux couleurs lumineuses, une impression d’insouciance, de joie, de légèreté. C’est ma bulle.
Pourquoi vos personnages ont-il des petites jambes ?
C’est vous qui avez de grandes jambes.
Quels sont les thèmes récurrents dans votre travail d’illustration ?
J’aime bien travailler sur des thèmes variés et recevoir des demandes surprenantes !
J’aime tous les univers fantastiques ou hors du commun : monstres, pirates et sorcières mais aussi tout ce qui touche à la nature, l’environnement et l’écologie.
Dessiner des scènes urbaines avec de l’architecture en perspective et des voitures me donne quelques sueurs !
Y a-t-il des illustrateurs ou des artistes qui vous ont particulièrement influencé ?
Je pense que ceux qui m’ont le plus durablement marqué sont ceux que j’ai découvert enfant. J’ai grandi à la campagne avec peu d’accès à la culture (mais un sacré accès à la nature !) et mes BD de Gaston Lagaffe et Tintin ont été usées jusque’à la moelle. Je dirai donc Franquin (quel Génie !) et Hergé même si cela ne se voit pas du tout dans mon style et que je n’arrive pas à leurs chevilles.
Vivre de l’illustration
Quels sont vos conseils pour les jeunes illustrateurs et illustratrices qui souhaitent se lancer dans cette carrière ?
Je reçois parfois des messages de personnes qui aimeraient devenir illustrateur et se posent tout un tas de questions…
Pour tout ce qui concerne les études à entreprendre et les démarches administratives à effectuer, google vous sera plus utile que moi.
En revanche, je peux vous donner quelques conseils si vous démarrez votre activité.
L’illustration est un vaste domaine, je vais tenter ici d’apporter quelques éclaircissements sur la fraction à laquelle je me consacre, à savoir l’illustration au service de la publicité, de la presse et de l’édition (jeunesse ou non).
Dessiner avec talent ne suffira pas forcément à vous faire vivre. Au delà de cela il vous faudra développer un style personnel et séduisant, qui se prête à des applications variées.
Il faut savoir se vendre, se faire connaître et prendre conscience que ce métier comporte toute un partie de travail qui peut s’avérer assez rébarbatif et chronophage : facturations, relances etc.
Préparez-vous à des périodes de travail intense, d’autres plus calmes où le doute et les remises en questions seront peut-être de mise.
Aussi vrai que le téléphone sonne toujours quand vous prenez votre bain, les propositions de travail afflueront quand votre planning sera déjà bien chargé et les budgets qui ne se refusent pas tomberont au milieu des vacances.
En tant que travailleur solitaire responsable de sois-même c’est à vous de fixer vos propres règles et vos repères pour travailler efficacement. Vous n’avez pas de supérieur hiérarchique et vous établissez votre emploi du temps comme bon vous semble : cette grande liberté est un luxe mais entraine des responsabilités et demande de la rigueur.
Concilier travail et vie personnelle n’est pas toujours aisé quand on exerce chez sois ce métier souvent accaparant.
Certains font le choix d’un travail en atelier collectif afin d’y trouver notamment motivation et stimulation et mieux séparer vie professionnelle et vie personnelle.
Sachez que nombre d’illustrateurs exercent une seconde profession pour pouvoir gagner leur vie convenablement.
Si vous êtes conscient de tous ces aspects et restez motivés pour exercer ce fabuleux métier alors foncez et surtout persévérez !
Commencez par constituer un book d’illustrations solide où vous affirmez votre style en y déclinant un univers cohérent et à vous l’aventure !
Pour aller plus loin, lisez mon article 15 CONSEILS DE SURVIE POUR DEVENIR ILLUSTRATEUR DE CHOC
Peut-on vivre de l’illustration ?
Je suis la preuve que oui. J’ai la chance de vivre pleinement de mon métier d’illustrateur.
Mais pour pour être honnête, ce n’est pas évident.
Sachez que pour le peu de chiffres que l’on a, les Etats généraux de la bande dessinée on permis d’apprendre qu’en 2016, 36% des dessinateurs de bande dessinées vivaient en dessous du seuil de pauvreté et 53% avaient un revenu inférieur au Smic annuel brut. Aucune raison que la situation se soit améliorée depuis. Et c’est probablement encore moins enviable en illustration jeunesse.
Être illustrateur c’est exercer un métier où l’expérience et la pratique comptent énormément. Il y a des professions où une fois son diplôme en poche on est 100% opérationnel et compétent, ce n’est pas le cas ici. Cela peut prendre des années pour avoir un style mature bien défini et constituer un portfolio d’illustration solide. Les premières années d’exercice peuvent donc être difficiles. Mais l’expérience ne garanti pas d’avoir du travail en continu et il est difficile d’obtenir une stabilité financière.
Les coups durs et même les sales coups peuvent arriver (j’en ai l’expérience) et il est important de s’en prévenir autant que possible : se constituer une trésorerie, signer son contrat avant de commencer à travailler sur un projet, bien définir le cadre de ce travail et l’utilisation qui sera faite de vos illustrations…
Le talent ne suffit pas.
Il vous faut aussi :
Savoir vendre votre travail.
Réseauter et promouvoir son travail, établir une tarification juste, apprendre à lire et négocier un contrat
Savoir trouver son public
Avoir un univers adapté au marché que l’on vise. Si votre style est clivant, saurez vous faire en sorte qu’il atteigne son public ? J’ai la chance d’avoir un style d’illustration qui se veut universel, cela me permet de travailler pour des projets très variés, sachant que secteurs paient mieux que d’autres (difficile de vivre de l’illustration de jeux de rôle par exemple, où les budgets alloués à l’illustrations sont souvent très faibles)
Savoir satisfaire son client
Vous dessinez comme un dieu mais êtes incapable de respecter un brief, de répondre à un mail, d’accepter des remarques, d’écouter des suggestions, de tenir des délais, d’être agréable ? Bon courage 🙂
Savoir diversifier ses sources de revenus
Travaillez sur des projets sur lesquels vous percevrez des droits d’auteur (en croisant les doigts pour que le succès soit au rendez-vous), animez des ateliers, faites des interventions en milieu scolaire, enseignez, vendez des tirages de vos illustrations…
Savoir évoluer
C’est la crainte de tout artiste : se ringardiser. Le pire c’est qu’il est souvent trop tard quand on s’en aperçoit. Savoir évoluer, s’adapter sans se renier ou succomber à une mode passagère, un sacré défi.
Enfin, le facteur chance est important. Des rencontres, un coup de fil peuvent tout changer. Il faut parfois savoir la provoquer.
Mais enfin… faire du dessin est-ce vraiment un métier ?
Non, illustrateur c’est comme pompier ou vétérinaire : ce à quoi les enfants jouent.
Questions en vrac
Est-ce que vous formez des stagiaires en illustration ?
Hélas non. Cela n’aurait aucun intérêt pour un stagiaire de rester à regarder par dessus mon épaule toute la journée. Faire des scans ou donner des croquettes à mon chien s’avèrerait vite lassant et peu instructif.
Je suis auteur à la recherche d’un illustrateur, êtes-vous intéressé par une collaboration ?
À priori non. Pas que je n’en n’ai pas envie mais si il n’y a pas un éditeur derrière le projet avec un contrat je ne peux pas me permettre de prendre le temps d’illustrer un ouvrage en croisant les doigts pour qu’il soit édité par la suite. J’ai des charges à payer, une famille à nourrir, prendre le risque de travailler sans rémunération est un luxe que je ne peux pas me permettre. En revanche si vous avez un chouette texte et qu’il me plait, nous pouvons toujours le présenter avec un extrait de mon portfolio, voire une image d’intention si j’en ai la possibilité. Si un éditeur accepte de me verser une avance sur droit convenable pour illustrer vos textes alors bingo !
Voilà, si vous voulez en apprendre plus sur mon activité, je vous invite à suivre mon blog d’illustrateur.
Si vous vous posez d’autres questions, n’hésitez pas à me les envoyer via le formulaire de contact.